Né le dernier jour de juillet 1978 à Sheffield, Justin Wilson a pris goût à la compétition alors qu’il n’avait pas encore 9 ans, par le biais du karting, comme tant d’autres. Alors qu’il venait d’avoir 16 ans et qu’il entamait des cours de conduite accompagnée, l’Anglais s’installait à bord d’une monoplace de Formule Vauxhall Junior. Il s’imposait rapidement dans la catégorie et se faisait remarquer par l’écurie de Paul Stewart qui s’engageait cette fois dans la catégorie ‘senior’ du championnat anglais de Formule Vauxhall. Vice champion en 1996, il optait pour la Formule Palmer-Audi en 1998. Vainqueur de 9 des 17 courses au menu, Wilson se voyait ainsi offrir une ouverture sur la scène internationale en 1999 : la Formule 3000.
Engagé par l’écurie Astromega, alors soutenue par l’écurie Benetton, Justin rejoignait le Nordic Racing en 2000 pour une deuxième campagne internationale plus brillante pour le jeune espoir britannique. C’est en 2001 qu’il atteindra la consécration, le titre international de Formule 3000, soupçonnée d’être l’anti-chambre de la F1. Malheureusement, le manque de moyens financiers et sa taille ‘hors norme’ n’incitaient guère les teams-managers à faire appel à lui. Eddie Jordan lui permettra d’effectuer ses premiers véritables tours de roues en F1.
Faute de mieux, en 2002, Wilson ira se consoler dans les Telefonica World Series by Nissan où il décrochera deux victoires et une encourageante 5ème place finale. Avant cela, Justin avait tapé dans l’œil de Paul Stoddart, convaincu de tenir une autre perle rare, du calibre d’Alonso et de Webber dont les carrières ont pris leur essor au sein de la petite écurie italienne dirigée par le businessman australien.

Qu'on se le dise : Jos "Le Mercenaire" est de retour en Grand Prix, pour le bonheur de ses nombreux fans. Déjà auteur de 90 courses, le Néerlandais n'est plus ce qu’on appelle un débutant. Arrivé tout feu tout flamme chez Benetton pour y remplacer JJ Lehto durant la saison 1994, la suite de la carrière de Verstappen fut un peu plus chaotique. Débarqué de Benetton malgré deux podiums en Hongrie et en Belgique, Verstappen gardait un pied dans le paddock en pilotant une Simtek. L'aventure tournera court puisqu'il disparaissait de la scène en même temps que l'écurie après 5 courses.
On le retrouvait la saison suivante au volant d'une Arrows avec qui il décrochera un point. En 1997, il défendra les couleurs de Tyrrell sans grands succès et laissera finalement son volant à un "plus riche que lui", Ricardo Rosset. Quelques mois plus tard, on le retrouvait au volant d'une Stewart Ford à la place du décevant Jan Magnussen.
Prié de plier bagages à la fin de son intérim, Verstappen conservait néanmoins le contact avec la F1 en participant au projet Honda F1 qui décidera du retour dans la catégorie du constructeur japonais avec BAR. Tenté de prendre la place de Damon Hill chez Jordan durant l'été 99, c'est finalement avec son ancien "mentor" Tom Walkinshaw que le "Flying Dutchman" a retrouvé un volant à temps complet pour 2000 et 2001.
Deux années de galères ponctuées d’une 4ème place à Monza en 2000 et d’une 6ème en Autriche en 2001. Remercié par l’écurie Arrows en fin de saison, c’est au rôle de spectateur qu’a été réduit Jos Verstappen en 2002 mais cela n’a pas pour autant entamer son moral d’acier et c’est avec l’envie d’un débutant qu’il sera une nouvelle fois de retour en 2003 bien que ce soit au sein de la plus modeste écurie du plateau : Minardi.