McLaren reste humble

MP4-17D L'évolution du modèle 2002 Malgré la victoire de David Coulthard en Australie, l’écurie McLaren ne veut pas s’enflammer. L’écurie anglaise sait qu’il y a encore des progrès à faire, mais la fiabilité peut tout changer par rapport à 2002. Pas de quoi s’emballer: «Même si nous avons fait un pas en avant, nous ne nous faisons pas d’illusions», confie Martin Whitmarsh, un des responsables de McLaren. Le succès de David Coulthard au volant d’une évolution de la monoplace utilisée en 2002 a évidemment comblé d’aise l’équipe anglaise, mais les circonstances de la course font que l’on ne veut pas tirer d’enseignements trop rapides du Grand Prix d’Australie. «Cette victoire illustre nos progrès sur l’ensemble de la voiture durant l’hiver, et surtout il nous apporte un supplément de motivation à l’aube de la saison», reconnaît cependant Whitmarsh.
McLaren ayant opté pour la même stratégie que Ferrari, à savoir utiliser la monoplace précédente en début de saison afin de bien mettre au pont le modèle 2003, les points pris lors des premières courses sont les bienvenues d’autant plus que lors des années précédentes les McLaren avaient connu de gros soucis de fiabilité. «Nous sommes désormais impatients de savoir comment cela va se passer à Sepang, en espérant que cela sera aussi favorable qu’à Melbourne», confie le leader du championnat du monde des pilotes. Cette saison semble être celle du «maintenant ou jamais» pour l’Ecossais qui a reçu le soutien de Damon Hill dans sa quête de ce titre tant attendu. «David est devenu plus mature. Il a montré l’an passé qu’il était plus solide que par le passé et je ne pense pas que Ferrari puisse dominer autant», a confié l’ancien champion du monde. Mais, Coulthard n’a pas eu que des encouragements puisque dans le même temps, Jody Scheckter, lui aussi champion du monde, a taillé un beau costard à l’Ecossais. «Il est trop bien jugé. Parfois il est rapide, mais plus souvent encore il ne l’est pas. Il ne gagnera jamais le titre mondial, il n’est pas assez ambitieux pour cela», a lancé le Sud-Africain au quotidien anglais Sun.
Si Coulthard ne fait pas l’unanimité, il n’en va pas de même de Kimi Raikkonen qui pourrait enfin décrocher la première victoire de sa carrière, celle qui lui a échappé l’an dernier à Magny-Cours pour peu de choses. Le Finlandais s’est un peu raté lors des qualifications à Melbourne, mais Iceman semble en mesure de résister à la pression qui pourrait monter en cas de résultat positif à Sepang. Car, et c’est là une nouveauté par rapport aux saisons précédentes, les Ferrari ne sont pas leaders dès le début de l’année, permettant à McLaren de retrouver des couleurs un peu défraîchies depuis la retraite de Mika Hakkinen. «Je pense que les McLaren peuvent gêner Ferrari», a même annoncé un spécialiste de la F1. Qui ça ? Juan Pablo Montoya !

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