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La surprise
La FIA voulait provoquer le changement, elle a engendré la révolution. A l'issue d'une course marquée par de nombreux changements de leader, David Coulthard remporte la treizième victoire de sa carrière, une juste récompense après un GP sagement mené. Le triple champion du monde en titre, Michael Schumacher, ne termine qu'en quatrième position, mettant ainsi fin à une série de 19 podiums d'affilée.
Le nouveau règlement, qui oblige les voitures à disputer les essais qualificatifs avec l'essence nécessaire en début de la course, a perturbé les dirigeants d'écuries, partagés sur la tactique à adopter. Associée à une piste détrempée, aux traditionnels incidents de course - fréquents à Melbourne - et à deux passages en piste de la voiture de sécurité à la suite de sorties de route, cette nouvelle règle a provoqué d'incessants arrêts aux stands.
Résultat : que ce soit « Schumi » (problèmes de déflecteurs), Montoya (tête à queue) ou Raïkkönen (pénalité), tous premiers à un moment ou à un autre de la course, jamais un pilote n'a pu prendre l'ascendant sur ses concurrents. Mais n'était-ce pas ce que souhaitait la FIA ? S'il est sûrement trop tôt pour affirmer que la F1 a retrouvé toute sa vigueur, le GP d'Australie étant réputé pour être propice aux surprises, au moins faut-il reconnaître que cette course fût la plus intéressante à suivre depuis bien longtemps.
Le départ
Le départ a été donné sur une piste légèrement détrempée. Un certain nombre de pilotes avait malgré tout décidé de rester en pneus secs, à l'image de Montoya. Les deux Ferrari se sont, elles, présentées sur la grille avec des pneus « pluie » . Le départ s'est déroulé sans incidents, même si Barrichello a légèrement devancé l'extinction des feux. Parti en pole, Schumi est passé en tête au premier virage.
L'Allemand était suivi - comme sur la grille - par son équipier Barrichello et la Williams de Montoya. Parti en trombe, Olivier Panis a pris immédiatement le dessus sur la Sauber de Frentzen, pointant en quatrième position après trois virages. Las, le pilote français, parti en pneus secs, a ensuite perdu du terrain, immédiatement dépassé par les deux Sauber, les deux Renault et la BAR de Villeneuve.
Le film de la course
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David
Coulthard est le premier pilote à s'arrêter pour passer de pneus « pluie
» en pneus secs, vite suivi par plusieurs autres pilotes. |
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Alors qu'il se trouvait
à quelques encablures du leader, Rubens
Barrichello part tout seul à la faute et percute le mur en bord de
piste. Il doit abandonner, ayant perdu ses deux ailerons, avant et arrière,
ainsi que sa roue avant droite, . |
7 |
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Michael
Schumacher s'arrête à son tour pour chausser des pneus secs. Un problème
sur la roue arrière droite prolonge l'arrêt jusqu'à 15
secondes. |
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A la suite de la sortie
de route - sans gravité - de Ralf
Firman, la voiture de sécurité fait son entrée en piste, le temps de
déagager les débrits laissés sur la piste par la Jordan-Ford. |
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Au moment où la voiture
de sécurité quitte la piste,Juan
Pablo Montoya mène la course devant la Renault
de Jarno
Trulli et la Williams-BMW
deRalf
Schumacher, bien remonté après son départ en 9e position. Michael
Schumacher est 7e, Olivier
Panis 10e. |
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Mark
Webber endommage la suspension arrière de sa Jaguar-Ford
et doit s'arrêter en empiétant sur la piste.Résultat, la voiture de sécurité
revient en piste et remet les compteurs à zéro. De nombreux pilotes en profitent
pour ravitailler, dont Montoya, bouleversant le classement. |
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A la sortie de la
voiture de sécurité, l'ordre en tête de la course est le suivant : 1. Kimi
Raïkkönen, 2. Michael Schumacher 3. David Coulthard ... 6. Olivier
Panis, 7. Juan Pablo Montoya |
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La lutte est terrible
en tête entre le jeune leader, Kimi Raïkkönen, et le triple champion du monde en
titre, Michael Schumacher. Dans le même temps, Montoya dépasse
Panis. |
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Olivier Panis est
sanctionné par les commissaires de piste (il a franchi la ligne blanche à la
sortie des stands) et doit repasser par les stands sans pour autant
s'arrêter. |
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Alors qu'il suivait
tranquillement un excellent Raïkkönen, Michael Schumacher profite de la
mi-course pour changer de pneus. Il repart en 6e position. Les deux McLaren sont
en tête, devant Montoya. Panis se retrouve 12e. |
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David Coulthard
s'arrête à son tour. Il repart en 5e position, juste devant Michael Schumacher.
Heinz-Harald
Frentzen est 3e, derrière Raïkkönen et Montoya. |
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Kimi Raïkkönen rentre
également aux stands et repart en 2e position, à 5 secondes de Montoya. « Schumi
» est 4e. |
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Problème pour Olivier
Panis, qui doit s'arrêter en bord de piste. |
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Kimi Raïkkönen est
sanctionné pour avoir dépassé la vitesse limite dans les stands. Il doit y
revenir, sans être obligé de s'arrêter. Il repart en 6e position, derrière
Montoya (1), « Schumi » (2), Coulthard (3) et les Renault
de Fernando
Alonso (4) et Jarno Trulli (5). |
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Incroyable ! Les deux
déflecteurs (pièces de carbone situées devant les pontons) de la Ferrari de
Michael Schumacher connaissent des problèmes de fixation et se mettent à traîner
sur la piste, tout en restant accrochés à la F2002, abimant légérement le fond
plat. L'Allemand doit de nouveau rentrer aux stands. |
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Nouveau rebondissement
: Juan Pablo Montoya fait un tête à queue, sans raison apparente. Il repart en
2e position, derrière Coulthard. Raïkkönen est 3e, Michael Schumacher,
4e. |
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Bataille extraordinaire
pour la 2e place entre Montoya (2), Raïkkönen (3) et Michael Schumacher
(4). |
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David Coulthard
remporte une course très animée, marquée par des retours aux stands anarchiques.
Montoya (2) et Raïkkönen (3) l'accompagnent sur le podium. Suivent dans les
points « Schumi » (4), Trulli (5), Frentzen (6), Alonso (7) et Ralf Schumacher
(8). |
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